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Google va sanctionner les sites qui ne sont pas mobile friendly

Le combat de Google en faveur des sites web mobile date d’il y a plusieurs années.

Depuis la première mesure en 2015, le moteur de recherche n’a cessé de multiplier les mesures dans cette direction.

En amont  aux mesures d’encouragement, consistant notamment à un meilleur classement des sites parfaitement adaptés au mobile, Google a pris plusieurs initiatives contre les récalcitrants.
Récemment, c’est contre l’affichage des pop-up que Google s’est mobilisé, créant un vrai remous dans le camp des développeurs et administrateurs de sites web pour mobile.

Affichage des Pop-up, l’alternative à la perte de bande passante

Les discours en faveur de l’optimisation des sites web en version mobile datent d’il y a plusieurs années. Pourtant, il a fallu le début d’une chasse aux sorcières menée par Google dès le 11 avril 2015 pour pousser de nombreux administrateurs à initier des mesures dans ce sens.
Au titre des raisons qui les faisaient hésiter, il y avait en premier lieu le cout faramineux de la création des versions mobiles. À cela s’ajoutait la réduction des revenus de ces versions mobiles en raison de la diminution de la quantité de bande passante.  Aussi, pour ne pas manquer de se soumettre aux mesures de Google et perdre sur leurs revenus, les administrateurs, avec la complicité des développeurs, ont trouvé une parade : les pop-up.
Pour les non-initiés, le terme peut sembler étranger. Pourtant, si vous faites partie des millions de mobinautes, vous en avez certainement déjà fait l’expérience sans le savoir. Les pop-up sont en fait  des fenêtres de sites internet qui s’affichent sur une page normale et qui permettent de mettre une information en évidence.
S’il s’agit généralement d’avertissement ou de commentaire utile, de plus en plus de pop-up sont des publicités. Ce qui les rend très intrusives, voire ennuyeuses. C’était notamment le cas sur des sites à fort trafic comme Pixypia ou Siècle Digital. Le pire, c’est que leur affichage consomme votre bande passante, c’est-à-dire la data qui vous est alloué par votre opérateur télécom. Or, plus le trafic est important sur la page d’un site, plus celui-ci génère des revenus. Raison pour laquelle les administrateurs y ont recours à tort et à travers. Une pratique jugée d’agression qui a poussé Google à réagir.

Le mobile-Frendly, le nouveau champ de bataille de Google

 C’est contre les pop-up intrusif et ennuyeux que Google a désormais décidé de lutter. Aussi, depuis le 10 janvier 2017, la firme de Mountain View a initié une pénalisation des sites internet qui se livrent à ce genre de pratique. Car, si celle-ci génère des fonds à ces sites, elle contrevient à l’intérêt des mobinautes dont l’expérience de recherche est nettement dégradée.
La question tient d’autant plus à cœur à Google que plus de 50% des recherches sur Google se font depuis des mobiles.  Sachant que le moteur de recherche a toujours fait de la satisfaction de ses utilisateurs sa priorité,  on comprend mieux qu’il soit si engagé dans ce combat.
C’est pourquoi il y a deux ans, Google avait déjà lancé le label mobile-friendly. En effet, depuis novembre 2016, le mobile first est devenu le critère d’indexation des sites web par Google. Cela signifie que le positionnement des sites se fera sur la base de l’analyse de leur version mobile. Pour valider votre caractère mobile-friendly, il faut passer par 6 étapes :

  • La présence de contenu important et de grande qualité (images, textes…) sur le site mobile en format accessible aux utilisateurs ;
  • La similarité entre les balises permettant de structurer les données entre la version mobile du site et sa version desktop ;
  • La similarité entre les balises Meta des données mobiles et des données desktop ;
  • L’adaptation des éléments link rel="hreflang" aux versions mobiles et desktop pour les sites internationaux ;
  • La liaison des versions mobiles et desktop par des éléments link rel="canonical" et link rel="alternate" au cas où deux URL différents sont utilisés pour les deux versions ;
  • L’adaptation de la capacité du serveur qui héberge le site au la fréquence d’exploitation.

Si la fin de l’affichage du label est prévue pour bientôt, Google a prévu de le conserver comme un signal de référencement en raison des 85% de sites respectant ledit label.